Alors que les tensions politiques montent à l’approche des proclamations des résultats de l’élection présidentielle, des voix s’élèvent pour appeler au calme et à la responsabilité. Au cœur du message : préserver l’unité du pays, quelle que soit l’issue du scrutin.
L’élection n’est pas la guerre
Dans les rues de Yaoundé, Bafoussam ou kaele, comme sur les réseaux sociaux, l’effervescence est palpable à mesure que le pays s’approche d’un tournant électoral majeur. Mais au-delà de l’engagement politique, certains leaders d’opinion rappellent une vérité fondamentale : une élection est une compétition, pas un champ de bataille.
« Si nous perdons une compétition, faisons preuve de fair-play. Le Cameroun est plus grand que chacun de nous », affirme un acteur politique proche de la jeunesse, dans un discours relayé massivement sur les plateformes numériques.
Le Cameroun avant tout
Les appels au respect du verdict des urnes se multiplient. Dans un contexte régional tendu, le spectre des violences post-électorales inquiète autant la population que la communauté internationale. Les leçons du passé, au Cameroun comme ailleurs en Afrique, plaident en faveur d’une transition démocratique apaisée.
« Nous passerons, mais le Cameroun restera », martèle ce message devenu viral, écho d’une génération qui préfère le dialogue à la division.
Un message de maturité politique
Ce ton responsable séduit une partie de l’opinion, lassée des discours incendiaires et des polémiques stériles. Il souligne une évolution : celle d’un électorat de plus en plus exigeant, en quête de transparence mais aussi de stabilité.
Dans les urnes comme dans les esprits, le vrai défi reste le même : faire vivre la démocratie sans fracturer la nation.
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