Le ministre de tutelle, Jules Doret Ndongo, a lancé la réflexion visant des propositions concrètes à traduire en projets et programmes nationaux, ou transfrontaliers.
Le ministre camerounais en charge des Forêts et de la Faune (Minfof), Jules Doret Ndongo a ouvert, mardi à Kribi (Sud), un atelier de réflexion destiné à l’opérationnalisation de l’Accord-cadre de coopération entre son pays et le Nigeria, relatif à la conservation des écosystèmes transfrontaliers et à la gestion des ressources forestières et fauniques.
Ledit Accord a été signé le 19 avril 2024, après l’approbation des dirigeants des deux pays voisins, qui partagent une terrestre longue de plus de 1500km, avec des aires protégées de part et d’autre, renfermant une biodiversité riche et mondialement reconnue.
Côté camerounais, par exemple, la forêt tropicale de Korup a été sacrée réserve de biosphère, depuis juin 2023 et la 35ème session du Conseil international de coordination du programme sur l’homme et la biosphère, tenue à Paris.
A Kribi, les participants avaient pour mission de faire des propositions concrètes à traduire en projets et programmes nationaux, ou transfrontaliers.
A l’occasion, le Minfof a tenu à rassurer ses interlocuteurs de la ferme volonté du gouvernement à veiller à la mise en œuvre de l’instrument attendu.
«Des partenaires techniques et financiers nous ont accompagnés depuis le début du processus de négociations, jusqu’à son aboutissement heureux. Nous avons sincèrement besoin d’eux parce que, sans eux, nous ne serions pas encore arrivés au stade actuel. Je les invite à ne pas s’arrêter en si bon chemin», a plaidé Jules Doret Ndongo.
La mise en œuvre de l’Accord-cadre Cameroun-Nigeria vise la supervision et la coordination dans des domaines de coopération identifiés, à veiller à ce que les protocoles spécifiques rentrent en cohérence avec les domaines de coopération convenus, à collaborer de manière à la mise en œuvre de programmes transfrontaliers communs.
Il s’agit, également, de développer des fonds institutionnels destinés à la mise en œuvre de programmes transfrontaliers communs.
Cette mutualisation des efforts se fera à travers une gestion intégrée des écosystèmes transfrontaliers pour la conservation de la biodiversité, mais aussi la gestion durable et la commercialisation des produits forestiers.