Alors que les résultats de la présidentielle 2025 se profilent, la tentation de la violence gagne certains jeunes. Mais brûler ne construit rien. Il est temps de choisir un autre chemin.
La colère, oui. Mais pas la destruction.
Au Cameroun, chaque élection présidentielle est un moment de tension. Et 2025 ne déroge pas à la règle. Dans les rues, certains jeunes envisagent déjà de « réagir » aux résultats en brûlant, saccageant, défiant. Un réflexe devenu presque banal, mais lourd de conséquences.
Brûler un commissariat, une école, une mairie, c’est d’abord se tirer une balle dans le pied. Ces lieux sont là pour servir le peuple, pas le pouvoir. Les détruire ne fait reculer ni l’injustice ni la pauvreté.
Agir autrement, c’est aussi résister
La vraie force, aujourd’hui, c’est d’organiser, de débattre, d’éduquer. C’est de transformer la colère en engagement, pas en cendres. Le Cameroun de demain a besoin de cerveaux, pas de cendres. Les héros de cette élection seront ceux qui construiront, pas ceux qui détruiront.
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