Le journaliste, visage familier des rouages politiques dans le Sud, est demandeur d’un deuxième mandat consécutif à Ébolowa.
L’art de servir pour mieux diriger
Le routier est un cœur battant et un pilier actif de la politique «océanaise». Sa trajectoire dépend autant du travail concret que de la profondeur de l’expérience. La famille politique ne l’attend pas dans des investissements financiers massifs. Il apporte sa plus-value dans la position d’ouvrier. Le militant n’hésite jamais à se jeter dans les travaux de mise en place pour se mêler du transport des chaises et des tables. C’est son mode de transmission à lui. Il transmet ainsi un message d’humilité et de patience à la génération des parachutés. Son contact facile lui donne de se retrouver presque partout. En matière de protocole, François Bikoro est imbattable dans son giron et même en dehors. Il présente une connaissance quasi-exhaustive des personnalités publiques d’hier et d’aujourd’hui. Le tribun sait trouver le mot juste qui permet d’installer les autorités dans les sièges qu’ils méritent. Il n’attend jamais d’être désigné pour diriger le protocole. Le fin connaisseur agit sans chercher à s’exhiber. Il sait que la vraie influence se construit dans le travail discret, l’utilité et la proximité. Faire autorité en rendant service aux autres est sa manière à lui de s’asseoir dans le fauteuil des grands. Le Conseil régional pour le Sud est désormais son vrai ordre de grandeur.
Une âme politique façonnée dans la durée
L’histoire politique de François Bikoro n’a rien d’improvisé. Elle s’ouvre dans la décennie 1990. C’est au sein du mouvement estudiantin. Il en émerge comme leader, «révitalisateur» d’associations et animateur infatigable des regroupements du Sud. Très tôt, Pierre Désiré Engo l’attire et l’entraîne dans la grande mécanique politique régionale. Il intègre la première génération de jeunes leaders politiques du Sud que l’on prépare, encadre et responsabilise. Puis, Jacques Fame Ndongo prend le relais et parachève sa formation. Il inscrit, dans sa trajectoire, l’empreinte d’une double école politique qui façonne toute sa carrière.
François Bikoro gravite dans toutes les strates de l’appareil politique du Sud depuis 1996. Le militant siège dans les commissions départementales pour les législatives et les municipales. L’homme de terrain assume des missions pour les scrutins communaux, départementaux et régionaux. Le cadre politique supervise les inscriptions sur les listes électorales. Le stratège participe aux commissions de campagne présidentielles depuis 1997. Le responsable régional figure parmi les candidats de la première cuvée des sénatoriales dans le Sud. Le cadre RDPC occupe la vice-présidence des commissions de renouvellement des organes de base à Lolodorf. Le représentant du parti honore les célébrations et les obsèques des dignitaires au nom du Comité central. Le conseiller jeunesse accompagne le président de la section OJRDPC Mvila. Cette trajectoire lui bâtit un profil unique : celui d’un militant solide, constant, enraciné et rompu aux exigences de la discipline partisane.
Un impact mesurable au premier mandat
François Bikoro marque son premier mandat. Sud FM Radio ne lui est pas étrangère. Il est aussi le Président du Conseil d’administration de Sud TV. Il en est de même pour Sud Magazine. Il contribue ainsi à donner ainsi au Sud une voix et une visibilité nouvelles. L’information circule mieux. La communication structure le débat public. Le Conseil régional renforce sa transparence. Il valorise les projets. Il rassemble les communautés. Grâce à cette dynamique, ces organes de presse deviennent des outils stratégiques. Ils permettent au territoire de se dire, de se défendre et de se projeter.
Ce que l’engagement politique d’un journaliste change
Les journalistes possèdent une compréhension poussée des réalités sociales, des attentes citoyennes et des mécanismes institutionnels ; c’est précisément ce regard informé qui rend leur engagement politique légitime et utile. Leur maîtrise de l’enquête, leur sens de la vérité factuelle, leur capacité à expliquer et à clarifier les enjeux publics les préparent naturellement à la gestion de la chose publique. En politique, ils apportent de la transparence, renforcent la culture du débat, luttent contre l’opacité et défendent l’intérêt général avec les outils mêmes de leur métier. Leur expérience du terrain et leur proximité avec les populations nourrissent des décisions plus justes, plus réalistes et plus responsables. S’engager, pour eux, ce n’est pas renoncer au journalisme : c’est mettre leur sens du service public au cœur de l’action. Entrer en politique, pour un journaliste, ce n’est pas franchir une frontière : c’est élargir son devoir. Le journaliste ne demande pas l’autorité : il l’incarne, parce qu’il connaît la force des faits et le poids des mots.
Un deuxième mandat consécutif quasiment « dans la poche »
La reconduction de François Bikoro apparaît comme une évidence tranquille et presque naturelle. Son premier mandat montre ce qu’un homme de terrain, un organisateur né et un communicateur aguerri peut apporter à une institution jeune comme le Conseil régional. Sa capacité à unir et son sens profond du service public donnent au Sud un élu qui ne cherche pas la lumière. Il éclaire l’action collective. L’expérience, la cohérence et la proximité deviennent des nécessités. François Bikoro incarne la continuité indispensable : celle qui consolide, rassure et projette. Reconduire son mandat, c’est prolonger une dynamique déjà installée et choisir l’assurance d’un leadership patient et efficace. Le journaliste en politique apporte ce que beaucoup redoutent : la lumière. La plume forme l’esprit ; l’action révèle le courage. Les journalistes réunissent les deux.
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