Bipindi-ville a procédé au lancement de sa campagne présidentielle au niveau communal dans une ferveur totale avec le Rassemblement démocratique du peuple camerounais, le 29 septembre 2025.
L’arrondissement est radical à ce sujet. Bipindi prévoit un vote illimité en faveur du candidat-Président, Paul Biya. L’ambition affichée est claire, simple et éclatante, notamment celle d’un 100% des suffrages exprimés en toute grandeur et espérance au soir du 12 octobre 2025 entre les youyous et le champagne qui sera sabré. L’arrondissement souhaite d’ailleurs faire mieux. Malheureusement, le taux annoncé est maximal. Bipindi est redevable à l’endroit du Président national du Rassemblement démocratique du peuple camerounais, RDPC, par ailleurs, candidat à sa propre succession. Il érige la localité en un arrondissement le 24 avril 1995, se libérant ainsi de sa dépendance vis-à-vis de Lolodorf. 30 ans plus tard, Bipindi a gagné en joliesse avec les bâtiments administratifs, les établissements d’enseignement primaire et secondaire, les formations sanitaires et bien d’autres. En comparant hier et aujourd’hui, Bipindi ne peut que s’adonner à un vote de continuité, de confiance et de reconnaissance en guise de compensation à sa dette morale.
L’horizon des beaux jours
Le Président de la Commission communale de campagne dit voir poindre à l’horizon des jours qui chantent pour Bipindi. Patrice Melom, Directeur général du Port autonome de Kribi, l’une des Grandes réalisations du Chef de l’État, est, sans doute, la personnalité la plus crédible du Cameroun au moment de se prononcer au sujet de l’opportunité que représente le PAK pour l’arrondissement. À titre de première escale dans le convoyage des marchandises en provenance de Kribi et à destination de Yaoundé, du reste du Cameroun et de l’Afrique centrale, Bipindi se donne à voir comme une localité stratégique de transit. Cette position géographique ouvre la voie à de nouvelles perspectives économiques et sociales, annonçant un futur de prospérité pour la commune avec l’installation des industries diverses. Il revient aux parents de savoir orienter et former les enfants de manière à les rendre prédisposés à capter les emplois qui se précisent. Les enfants sont comme sous le manguier. La mangue leur tombe sous les pieds. Il suffit de se courber pour la ramasser. Exprimer toute sa gratitude à l’adresse du planteur du manguier via un vote massif devient un devoir à rendre dans une copie sans bavure ni rature le 12 octobre 2025, jour de scrutin. Les électeurs sont en droit de se contenter d’insérer le bulletin blanc à l’effigie présidentielle dans l’urne au sein de l’un des 29 villages qui composent Bipindi.
Des alertes trompeuses
Elles sont deux. Le mauvais état des routes est, dans l’ordre de grandeur, la désolation la plus conséquente. Le retard qu’accuse le raccordement de Bipindi aux câbles électriques de Bissiang, prêt de Kribi, éternise la ville dans le noir autant qu’elle assombrit les cœurs. Tels sont les deux contre-arguments souvent avancés par les détracteurs du RDPC à l’effet de doucher l’enthousiasme des militants. Ces alertes, bien que crève-cœurs, sont gangrénées par la mauvaise foi. Toutes les autorités de l’arrondissement, ulcérées qu’elles sont par ces deux nuisances, jettent leurs dernières énergies dans la bataille. C’est pour que la route-bourbier et le noir d’encre à Bipindi, une fois la nuit tombée, restent un regrettable souvenir. Elles en ont déjà touché mot même au Premier Ministre, Chef du gouvernement. Le Maire de Bipindi, Élias Bilong, porte-voix des souffrances des gens d’en bas, ce peuple qui vote 100% en faveur du Président Paul Biya, courageux et sincère, rappelait les deux drames de l’arrondissement au Dr Dion Ngute une semaine plus tôt à Grand Zambi. Les populations sont, dès lors, fondées de rester attentives à la réaction du gouvernement. Les militants doivent voter en connaissance de cause. Un port sans route est une richesse bloquée. Sans route, le port étouffe. Avec la route, il respire et apporte un bol d’oxygène aux populations. Le port produit la richesse. Mais c’est la route qui la partage. Bipindi aura sa route ; même fatalement.
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