Au cours de deux journées riches en échanges, huit ateliers thématiques, des plénières et des rendez-vous <> ont permis d’identifier des leviers concrets pour dynamiser l’économie nationale. Cet événement, qui a également attiré des experts africains et internationaux, a abouti à des recommandations stratégiques dans des secteurs clés tels que l’agriculture, l’énergie, l’infrastructure, le numérique, la fiscalité et l’employabilité des jeunes. Les participants aux ateliers ont mis en lumière les pesanteurs freinant la compétitivité économique et ont formulé des solutions concrètes. Concernant le développement de l’agribusiness, les experts ont insisté sur l’importance d’établir un cadre permanent de concertation entre le gouvernement et le secteur privé, d’accélérer la réforme foncière, et de promouvoir la transformation locale des produits agricoles sous le label <>. Dans le domaine de l’énergie et de l’industrie, les discussions ont convergé vers la nécessité de développer un mix énergétique compétitif, incluant le gaz, le solaire et la valorisation des déchets, tout en libéralisant la production et la commercialisation de l’énergie . Une réflexion sur une politique de tarification adaptée aux ambitions industrielles a également été recommandée. S’agissant des infrastructures, un appel a été lancé pour renforcer les Partenariats public-privé (Ppp) et simplifier les procédures réglementaires afin de stimuler l’investissement. Les participants ont également demandé une lutte renforcée contre la corruption et une meilleure coordination entre les différents niveaux de gouvernement pour garantir l’exécution efficace des projets.
Emploi, numérique etgouvernance au cœur des priorités
L’une des préoccupations majeures abordées lors de ces rencontres était l’employabilité des jeunes. Les participants ont recommandé une refonte globale des programmes de formation professionnelle et universitaire pour les aligner sur les besoins des secteurs productifs. Ils ont également appelé à renforcer les incitations à l’embauche et aux stages professionnels et à intégrer les instituts de formation dans la définition des politiques économiques.Le numérique a également occupé une place centrale. Les experts ont plaidé pour la création d’un Conseil national du numérique (Cnn), le développement d’un portail gouvernemental des services et des incitations à l’adoption de solutions digitales dans les administrations et les entreprises. Pour soutenir l’innovation, il a été proposé de faciliter l’accès des startups locales aux marchés publics et de développer des formations adaptées aux métiers du numérique.Les discussions ont mis l’accent sur l’importance d’une gouvernance économique forte. Les participants ont insisté sur la nécessité pour l’État de garantir la stabilité et la prévisibilité de la règle de droit , tout en renforçant les sanctions contre la corruption dans les services publics.
Vers un suivi participatif des recommandations
<>, a déclaré Joseph Dion Ngute lors de la cérémonie d’ouverture.Une annonce qui prouve que les recommandations formulées feront l’objet d’un suivi rigoureux. Une proposition clé consiste à mettre en place un comité participatif dédié au monitoring de ces recommandations, afin d’assurer leur mise en œuvre effective.Le Gecam, organisateur de ces rencontres, se félicite du succès de cette première édition qui, selon son président, marque un tournant pour l’économie camerounaise. Les Rec 2025 ont su offrir une plateforme unique pour bâtir des solutions innovantes et établir des partenariats stratégiques, ouvrant ainsi la voie à une relance économique durable.
Rencontres économiques du Cameroun: Des solutions concrètes pour une relance durable
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