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Accueil » Entre arbre de paroles et veillée d’armes présidentielle : lire Mounouna Foutsou aujourd’hui

Entre arbre de paroles et veillée d’armes présidentielle : lire Mounouna Foutsou aujourd’hui

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By Télesphore Mba Bizo on 14 juillet 2025 Actualité, Document
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Télesphore Mba Bizo, éditorialiste et critique d’art, a composé une fresque politique et culturelle autour du livre Paul Biya et la jeunesse camerounaise : hier, aujourd’hui et demain, à l’invitation du Ministre des Forêts et de la Faune, Jules Doret Ndongo, à Kribi, le 12 juillet 2025.

Le livre que nous célébrons aujourd’hui est une offrande. Il ne s’impose pas. L’ouvrage nous touche. L’essai ne proclame pas : il murmure, inspire et relie. C’est une œuvre rare, non par l’ordinaire hommage qu’elle rend, mais par le souffle qu’elle porte et le feu sacré qu’elle transmet.

 

Pour entrer dans sa beauté, j’ai choisi d’écouter ses voix intérieures et généreuses. J’en ai identifié six, pas moins. Car ce texte est une polyphonie. On y entend : Paul Biya, le Président sage ; la jeunesse camerounaise, ardente et debout ; le Cameroun, à la fois terre-mère et chère patrie ; le narrateur, humble passeur et médiateur ; la jeunesse de l’Océan, dépositaire d’un héritage immense ; et l’actualité brûlante du moment. Ensemble, ces présences composent une fresque. Il s’agit d’un tableau artistique, d’un opus culturel, d’un récital humain et d’une symphonie mémorielle.

Le texte s’appuie sur une méthode alliant critique littéraire, analyse du discours et références culturelles. Il adopte une structure polyphonique, fait dialoguer six voix symboliques et mobilise des figures comme la métaphore, l’anaphore et la personnification. L’usage du monument de la Réunification comme miroir du livre inscrit l’analyse dans une esthétique du patrimoine. Par son style mêlant essai, poésie et discours politique, le texte relève d’une lecture socio-culturelle : il fait du livre de Mounouna Foutsou un acte de transmission, un outil de mobilisation de la jeunesse et un manifeste du libéralisme communautaire.

Paul Biya : la sagesse en majesté

Dans cet ouvrage, Paul Biya n’est pas strictement décrit comme un homme d’autorité ou une institution. L’œuvre dresse le portrait d’un homme-édifice vivant. Il est le sage qu’on écoute, non pour sa fonction, mais pour la force de son expérience. Dans nos traditions, l’aîné est un pilier, un feu lent et un souffle stable. Paul Biya incarne la durée comme valeur, la constance comme boussole et la paix comme exigence.

Beaucoup n’y voient que du politique. Or, nous sommes aussi au cœur d’un déploiement culturel. C’est la culture du respect : respect du temps, des ancêtres et des institutions. Voilà la cohérence qu’incarne le livre en ce jour. A travers lui, le libéralisme communautaire retrouve sa profondeur : une liberté enracinée et une modernité fidèle à nos attaches. Face à la précipitation du monde, il est stabilité. Face à la violence des raccourcis, il est nuance.

Le Cameroun : la voix de la terre

Le Cameroun, dans cette œuvre, n’est pas une frontière. Il est une mémoire, un personnage majestueux, tissé de villages, de douleurs, d’espérances et de poèmes. Pour lui donner forme, le critique d’art convoque le Monument de la Réunification. Il ne s’agit pas seulement d’une statue : ce monument est un récit sculpté dans la pierre. Un patriarche barbu tient un enfant dans ses bras. Une génération transmet à une autre un pays à défendre. Le monument devient ainsi le double symbolique du livre. L’un est de pierre, l’autre de mots. Mais tous deux disent : ne brisez pas l’unité, n’oubliez pas vos racines, soyez dignes de vos héritages, portez le pays vers l’émergence.

 

Le Monument se déploie en une double spirale montant vers le sommet : c’est le mouvement de la Nation, unie dans sa diversité, progressant ensemble. Le livre de Mounouna suit cette même logique : la jeunesse est l’énergie motrice qui pousse le pays vers l’avenir, en s’appuyant sur les acquis des aînés. Le Ministre Mounouna Foutsou reprend cette métaphore : il s’adresse à la jeunesse pour lui transmettre les clés de compréhension du Cameroun, les valeurs de paix, de civisme et de fidélité aux institutions.

Le narrateur : une voix qui veille

Le Ministre Mounouna Foutsou ne cherche jamais à capter la lumière. Le fils massa de Yagoua s’efface pour mieux transmettre : sans bruit, avec foi. Il est le conteur du village, celui qui ne dit pas « je », mais préfère le « nous ». Son écriture est fluide, tendre, enracinée dans le quotidien. Elle ne veut pas convaincre, mais éveiller. Elle ne juge pas, elle invite. Toute sa grandeur est là : servir le récit sans le voler, transmettre sans s’imposer.

Le style, fluide et rythmé, emprunte à la rhétorique politique tout en intégrant des éléments de récit personnel et de sagesse populaire. Cette hybridation favorise une réception large, notamment par la jeunesse, qui y retrouve un langage proche et inspirant. L’ouvrage devient ainsi un outil de mobilisation et de conscientisation.

La jeunesse de l’Océan : terre d’héritage et de grandeur

Un accent vibrant traverse les pages : un appel solennel à la jeunesse du département de l’Océan. Les jeunes mabi, mbvoumbo, fang, bulu, bassa, bakoko, baguieli, bakola… Tous sont ici convoqués au centre du récit national. Non comme oubliés de l’histoire, mais comme vigies du littoral, sentinelles des estuaires, gardiens de la canopée verte.

Le port de Kribi ne leur est pas offert comme une vitrine, mais comme un symbole d’ancrage, un cap de destinée, un gouvernail collectif. Paul Biya est pour eux une boussole mémorielle, un phare enraciné dans le roc des institutions. Le livre leur parle dans le langage des marées et des saisons, avec la sagesse des vieux manguiers : « Votre avenir est ici, entre l’océan qui vous ouvre au monde et la forêt qui vous relie à la patrie. »

Les collines de Lolodorf, les plateaux de Bipindi, les plaines de Fifinda, les criques de Campo : autant de chapitres vivants d’un destin à écrire, sans céder au jeunisme, cette idéalisation excessive de la jeunesse.

L’actualité : une parole pour ce temps

Il arrive qu’un livre coïncide avec l’histoire. Mais ici, la coïncidence est un alignement : le 11 juillet 2025, le corps électoral est convoqué. Et le lendemain, ce livre est dédié à Kribi. Ce n’est pas un hasard. C’est un signal dans la brume, un souffle au creux du temps. L’œuvre devient plus qu’un hommage : une parole pour le présent, une boussole pour le choix, un murmure d’espérance. Elle vient dire : qui voter, comment, pourquoi, avec mémoire, lucidité et dignité.

Conclusion : un livre qui se dresse comme un arbre

Ce livre n’est pas un discours : c’est un chant d’aube. Ce n’est pas un programme : c’est une marche vers le soleil. Ce n’est pas un outil de circonstance : c’est un monument. Un édifice de mots, de respect et de transmission, comme l’est le monument de la Réunification. Il unit l’ancien et le nouveau, il embrasse l’histoire et tend la main à demain.

Le livre de Mounouna Foutsou est un manifeste culturel, un chant d’espérance et un outil de dialogue intergénérationnel. Il met la jeunesse au centre du récit national. Aux jeunes de l’Océan, il adresse un message clair : votre avenir est ici, et vous en êtes les bâtisseurs. Le Président Biya vous tend la main : soyez les artisans de cette vision, en agissant éclairés et utiles.

En refermant ce livre, on n’a pas simplement lu : on a traversé une veillée d’armes électorale. On ne s’est pas seulement instruit : on s’est souvenu des mérites d’un Président qui sollicite un nouveau mandat. On n’a pas applaudi un homme : on a embrassé Paul Biya comme une mémoire culturelle commune, un patrimoine à réinventer. Quand la mémoire devient boussole, la parole retrouve son pouvoir, et le peuple, son chemin. Et pour cela, pour cette offrande, pour ce souffle, Excellence, ce texte, le vôtre donc, mérite bien plus que des applaudissements.

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