Richard Evina Obam, Dg CDEC réagit aux arguments de l’expert financier Babissakana. et recentre le débat.
Ce texte est une critique argumentée des propositions de l’ingénieur financier Babissakana sur la réforme des institutions financières publiques camerounaises, notamment la Caisse de Dépôt et d’Encouragement aux Caisses d’Épargne (CDEC). Il examine les positions techniques avancées par Babissakana dans ses publications sur LinkedIn.
Ce texte remet en question plusieurs de ses propositions :
1. Sur la régulation par la COBAC : Babissakana plaide pour soumettre la CDEC à la régulation de la COBAC et à l’application du Plan Comptable des Établissements de Crédit (PCEC). L’auteur du texte critique cette position, soulignant que cela méconnaît la nature spécifique d’une institution publique de financement.
2. Sur l’intégration technologique et la gouvernance : Le texte dénonce un certain flou dans la définition de ce que signifie « positionner la CDEC à la frontière technologique de la finance ». Il souligne que les réformes doivent s’ancrer dans les spécificités du droit public financier et des systèmes comptables publics.
3. Sur la stratégie globale : Le texte accuse Babissakana de confondre modernisation comptable et alignement sur le secteur privé, en négligeant les objectifs d’intérêt général et les contraintes propres aux institutions publiques.
En résumé, M.Evina OBAM Richard, suggère que Babissakana propose une approche trop technocratique, déconnectée des réalités juridiques et politiques de la réforme de la finance publique au Cameroun. Il invite à une réflexion plus ancrée dans les principes de gouvernance publique et dans les dynamiques réelles du système CEMAC.
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