L’éducation de base, les enseignements secondaires, l’emploi et la formation professionnelle sont visés par ce mouvement d’humeur.
Le Syndicat national des instituteurs contractuels et maîtres des parents (Snicomp) du Cameroun a, mardi par voie de communiqué, appelé à la mobilisation des instituteurs de l’éducation de base, des enseignements secondaires, de l’emploi et de la formation professionnelle pour le mot d’ordre de grève annoncée le 21 avril.
Cet arrêt de travail vise à exiger l’intégration effective des professionnels dont les dossiers d’intégration, de reclassement, de rappel et autres traînent dans les tiroirs des ministères.
Il concerne également ceux dont le statut particulier n’est pas signé et appliqué, afin de revaloriser le métier et, aussi, la non-publication, par le gouvernement, de la date du Forum national de l’éducation, vaguement annoncé depuis des mois par les pouvoirs publics.
Et le Snicomp de rappeler, à ces derniers que le droit de grève, consacré par la Loi fondamentale, ne saurait être assimilé à de la subversion ou à un défi de l’autorité de l’Etat, mais bien à l’expression libre et républicaine des frustrations du monde enseignant au Cameroun.
Les syndicats de ce secteur, rappelle-t-on, sont vent debout depuis des années pour revendiquer de meilleures conditions de vie et de travail.